Mieux vaut Tard que Jamais

Quelques plans détaillés pour les oraux blancs , n'hésitez pas a commenter pour ajouter des choses ou si vous avez des plans reproblématisés à partager.

&Inch Allah pour mercredi

mardi 14 juin 2011

Diverses problematiques


Problématiques possibles pour les textes présentes a l’oral.
(elles sont tirées de vos oraux blancs passés en janvier et avril)
Les Liaisons Dangereuses
Lettre 33
·      Selon la Marquise de Merteuil, la lettre est-elle le miroir de l’âme ?
·      De quoi La Marquise de Merteuil cherche-t-elle à convaincre Valmont et de quelle manière ?
·      En quoi l’argumentation du personnage épistolier explicite-t-elle la stratégie du séducteur ?
Lettre 81
·      Que nous apprend cette lettre sur l’esprit libertin ?
Lettre 97
·      Cécile peut-elle être considérée ici comme une élève de Mme de Merteuil ?
Lettre 141
·      Quelle est la portée de cette lettre dans la lettre ?
·      En quoi le personnage épistolier transmet-il la vision de l’auteur sur son temps ?

Les Fleurs du Mal, Baudelaire.
« Au lecteur »
·      En quoi ce poème constitue-t-il une étrange préface des FDM ?
·      Ce poème peut-il être considéré comme une préface ?
L’Ennemi
·      Montrez que la forme du poème sert l’expression du mal-être.
·      En quoi ce poème nous parle-t-il du poète maudit ?
Une charogne
·      Quelle conception esthétique particulière ressort dans ce poème ?
·      En quoi ce poème illustre-il parfaitement le titre du recueil ?
A une passante
·      En quoi la forme sert-elle à la fois la thématique du mal être et la modernité de ce poème ?
·      Quelle image de la femme ce poème propose-t-il ?
·      En quoi ce poème s’inscrit-il dans les « Tableaux Parisiens » ?

En attendant Godot, Beckett.
Exposition
·      Cette scène est-elle classique ?
·      Peut-on parler ici de scène d’exposition ?
·      Cette scène d’exposition est-elle traditionnelle ?
·      Comment l’esthétique du théâtre de l’absurde est-elle introduite dans cette exposition ?
·      Comment Beckett semble-t-il prendre à rebours les conventions dramatiques dans un désir de renouvellement du genre ?
·      Montrez l’originalité de ce début de pièce.
Monologue :
·      Montrez l’originalité de ce monologue.
·      Quelles fonctions ce monologue remplit-il ?
Dénouement 
·      Caractérisez ce dénouement
·      Peut-on parler ici de scène finale ?
·      Peut-on dire que ce passage correspond à un véritable dénouement ?

L’argumentation :
« Les obsèques de la lionne » :
·      Montrez l’efficacité argumentative de cette fable.
·      Quelle satire est mise en place dans cet apologue ?
·      Montrez que la forme spécifique de la fable sert la dénonciation.
·      En quoi cette fable permet-elle à la fois d’instruire et de plaire<,
·      Comment le récit sert-il ici la dénonciation ?
·      Sur quoi repose ici l’efficacité de la dénonciation ?
·      En quoi cette fable est-elle une satire ?
« De l’horrible danger de la lecture »
·      A quoi tient l’efficacité de la satire voltairienne ?
·      Quelle est l’originalité de la satire voltairienne ?
·      Quelle stratégie argumentative permet ici à Voltaire de dénoncer efficacement ?
·      Montrez l’efficacité argumentative de ce texte.
·      Quelles fonctions ce pamphlet remplit-il ?
1984
·      En quoi le langage est-il particulièrement symbolique dans ce passage ?
·      Qu’est-ce qui confère à cette contre-utopie son efficacité ?
·      Comment le face à face entre les deux personnages est-il exploité dans ce passage ?
·      Quelle est l’originalité de la stratégie argumentative mise en place par G.Orwell ?
J’accuse
En quoi ce texte est-il un plaidoyer efficace conçu au nom de valeurs universelles jugées inaltérables ?

Correction controle commun n°2 Dissertation

Correction sujet de dissertation BB4 :

« Les plus désespérés sont les chants les plus beaux/ Et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots » écrit
Alfred de Musset dans « Nuit de Mai ». Commentez et discutez cette affirmation en vous appuyant sur le
 corpus et sur les poèmes que vous connaissez.

Observation et description du sujet :
Deux vers extraits d’un des poèmes du corpus. Texte de Musset < une des figures du romantisme, XIXs
suivi d’une consigne.

 Analyse de la citation :
mots clés : « désespérés » → souffrance, douleur, mélancolie
« chants » → poésie
« beaux » / « immortels » → fonction de la poésie : la postérité, la beauté

reformulation de la citation : Pour produire des poèmes qui touchent les lecteurs, le poète doit prendre
 son inspiration dans sa souffrance.

problématique : La souffrance est-elle nécessaire à l’inspiration du poète ?

 Analyse des consignes
« commentez et discutez » > on vous impose de peser le pour et le contre.

Rappel : une dissertation ne peut s’entamer sans une analyse approfondie du sujet qui passe par la reformulation
et la recherche de la problématique. Sans cette phase du travail indispensable, vous partez en hors sujet.
La problématique N’EST PAS le sujet, elle doit dégager le problème que pose le sujet.

Une dissertation se fait toujours en trois parties : une qui va soutenir le sujet, la seconde y verra les faiblesses de
ce sujet, tout ce qui peut invalider la thèse à discuter. La troisième tentera d’apporter une solution au sujet, on
a aussi coutume de l’appeler synthèse : rappelez vous seulement qu’elle est aussi importante que les deux autres,
construite de la même façon.

L’intérieur des parties sont à présenter comme dans un commentaire composé : explication de la thèse défendue
Enonciation des arguments, citation d’exemples précis, ceci en deux ou trois sous-parties.

Dans la conclusion, vous faites le bilan de votre démonstration puis faites une ouverture.

(oui) I/ La souffrance est nécessaire à l’inspiration.
De nombreux poètes témoignent de leur douleur, de leur souffrance et font des thèmes comme la mort, la
nostalgie de l’enfance, la perte d’un amour leurs thèmes de prédilection.
Exemples : le romantisme (Baudelaire par exemple et le spleen, Lamartine « Le lac », V ;Hugo et la mort de sa
 fille Léopoldine)

(mais) II/ La souffrance est souvent elle-même le symptôme de la perte d’inspiration et beaucoup de poètes ne trouvent pas leur inspiration dans leur propre ressenti.
On trouve de nombreuses poésies, légères, qui chantent la vie ou l’amour sans exprimer un sentiment de
souffrance. Les Parnassiens par exemple, expliquaient que la poésie ne devait pas être personnelle, elle
devait être impersonnelle au contraire pour atteindre le Beau.
Idem pour des poètes comme les surréalistes par exemple qui n’exploitent pas la souffrance mais sont à la
recherche d’une nouvelle forme de poésie.

(donc) III/ La souffrance doit se transformer en espoir (l’inspiration ne peut être réduite à la souffrance
seulement)
La poésie lyrique, si elle part de la souffrance personnelle doit avoir une résonnance universelle pour ne pas
sombrer dans la faiblesse.
Par ailleurs, la poésie engagée est l’expression d’une souffrance face au monde mais une souffrance qui porte à
l’action et qui donc se transfigure.

Correction au controle commun n°1

Remarques générales :
- Le sujet n’a pas été réussi dans l’ensemble car vous n’avez pas pris le temps de réfléchir au sens du poème. Ne vous contentez pas de lire globalement et de croire comprendre, battez-vous avec le texte pour comprendre ce qu’il y a à l’intérieur. J’ai eu l’impression dans ce dernier contrôle que vous n’avez pas joué le jeu et cela est fatal.
- N’oubliez pas les acquis de l’année : il paraît étonnant qu’au dernier bac blanc, certains ne sachent plus faire de présentation de corpus alors que l’on travaille cela depuis la rentrée. Un savoir n’en replace pas un autre, vous devez maîtriser la méthode de tous les exercices que l’on vous propose. L’interprétation est autre chose, mais la méthode doit être maîtrisée sur le bout des doigts, c’est ce sur quoi vous pouvez vous reposer pour gagner des points.
- Je déconseille TRES fortement à tout le monde d’écrire au bic le jour du bac, préférez le stylo plume avec un effaceur et un correcteur uniquement en ca de besoin. Cela peut paraître bête mais beaucoup d’entre vous dans cette classe ne sont pas assez attentifs au soin apporté à la copie, or c’est une image que vous donnez de vous au correcteur : copie sale (en plus des fautes d’orthographe = devoir bâclé, peu rigoureux, l’élève ne prend pas l’épreuve très au sérieux…)
- L’orthographe ! Je sais, vous n’en pouvez plus d’entendre cela mais je suis désolée, il y a un minimum d’exigence : aucune faute de type à/a n’est tolérable en fin de première, idem pour les « s » à la fin des verbes au lieu de « ent », et revoyez une bonne fois pour toutes les différences entre « ses/ces/c’est, sa/ça… »
Le jour du bac, gardez 15mn pour vous relire avec recul 2 fois :
 - une fois en vous posant la question « imaginons que je ne connais pas le texte : est-ce que je comprends ce que j’ai écrit ? ma syntaxe est-elle correcte (toutes mes phrases ont-elles un verbe ?) » Encore une fois, pas de phrases trop longues, préférez plusieurs phrases courtes, au moins on aura pas besoin de vous relire 10 fois pour comprendre ce que vous avez voulu dire, je vous répète encore une dernière fois : privilégiez la clarté ! (cela ne veut pas dire la superficialité et l’imprécision mais la clarté dans l’expression.) N’employez que des mots que vous connaissez et que vous pouvez définir (à ce sujet, inutile d’inventer les intrigues des livres que vous n’avez pas lus…)
- une seconde fois en vous focalisant uniquement sur l’orthographe et pas sur le sens ou le fond. Cette relecture exclusivement orthographique est très importante et doit être celle faite en dernier.
- enfin, les chiffres s’écrivent impérativement  en toutes lettres !!!

1) Question de corpus : observations-conseils.

Dans la majorité des cas, vous n’avez pas assez analysé ce que l’on vous demandait (ou trop superficiellement). On vous pose une question : réfléchissez aux mots-clés, trouvez des synonymes et demandez-vous ce que l’on attend de vous !
Ici, deux problèmes relevés dans vos copies : soit vous traitiez la moitié de la question (seulement les propriétés du poète), soit vous n’avez pas compris (ou analysé) les termes de « propriétés du poète et de son écriture ».
Ici les « propriétés » sont synonymes de « caractéristiques », comment se caractérise le poète ? Point commun avec les animaux évoqués ? et de son écriture : à quoi sert son écriture dans les poèmes évoqués, que représente-t-elle ?
Un plan souvent suivi était 1) les propriétés du poète 2) celle de son écriture. Ce n’est pas parfait amis au moins vous étiez certains de traiter l’ensemble de la question.

RAPPEL :
N’oubliez pas de présenter entièrement le corpus : dates, mouvements s’il y en a un en commun (merci de ne pas inventer une appartenance à un mouvement d’un auteur que vous ne connaissez pas, il ne sert à rien de coller des étiquettes, cela n’a pas de sens, les mouvements sont importants pour avoir plus d’informations pour interpréter un poème par exemple, ou si un corpus est particulièrement révélateur d’un mouvement mais en aucun cas pour « ranger » un auteur dans une case, d’autant plus que c’est très peu souvent juste, les auteurs ne se limitent pas à donner l’esthétique d’un mouvement.)
Reprenez l’intégralité des titres des poèmes ET des œuvres, je rappelle à ce sujet :
ON SOULIGNE LES TITRES DES ŒUVRES ET ON MET ENTRE GUILLEMETS LES TITRES DES POEMES OU LES TITRES DE CHAPITRE, c’est comme ça, c’est une norme que vous devez maîtriser et dont vous vous servirez encore dans vos études supérieures, acceptez- là et appliquez-là, n’improvisez pas !
N’oubliez pas le thème commun : soyez précis !!! pas « l’amour », « la jeunesse », « la poésie » > si vous résumez le thème en un mot vous pouvez être sûrs que vous n’êtes pas assez précis. A l’inverse, un thème ne s’explique pas en quatre lignes…trouvez une phrase correcte qui résumera correctement le thème de votre corpus.
Enfin, ON REPREND LA QUESTION POSEE INTEGRALEMENT. Beaucoup d’entre vous ont oublié cette étape !(vous pouvez la formuler de manière affirmative)

Correction :
Le corpus soumis à l’étude est composé de quatre poèmes des XIX et XXe siècles. Ils partagent le thème commun de présenter un animal comme métaphore du poète (c’était écrit en haut du sujet !!!). Musset dans « Le Pélican » extrait des Nuits de Mai publié en 1835, Baudelaire dans L’Albatros extrait des Fleurs du Mal publié en 1857 , Corbière avec « Le crapaud » extrait des Amours jaunes publié en 1873 et enfin Roubaud (le seul poète du XX e siècle dans ce corpus) avec « Le Lombric » extrait des Animaux de tout le monde publié en 1990 nous propose un bestiaire qui décrit la condition du poète. Sur quelles propriétés du poète et de son écriture ces comparaisons animales se fondent-elles ?

Faites un tableau pour comparer les textes !
Musset
« Nuit de Mai » Baudelaire
« L’Albatros » Corbière
« Le Crapaud » Roubaud
« Le lombric »
les propriétés du poète égayer le monde, lui raconter les malheurs. appartenance à un monde à part, à l’écart de la société des hommes le chant, la peur qu’il suscite par la position secrète, loin des regards. renouvellementdu langage par un humble travail
caractérisationdes animaux « pêcheur mélancolique » v. 12
caractérisé par sa « douleur » V. 19 et son « cri sauvage » v. 27 « rois de l’azur, maladroits et honteux » (V. 6) « beau » V. 10 dans un lieu « laid » V. 10 dans l’autre (le navire) où il ne peut rien faire. « Rossignol de la boue » v. 10, il chante sans être vu et « s’en va froid sous sa pierre » v.13 « mâche et digère » les mottes de terre (l. 4), « travaille et laboure » en sous-sol (l. 5)
équivalence comparé /comparant sacrifice de sa vie par le pélican → souffrance du poète pour trouver l’inspiration maladresse piteuse de l’albatros → malédiction du poète, exclu de la sté car il est au dessus d’elle. chant du crapaud→ écriture discordante et dérangeante du poète. travail de la terre par le lombric → travail du langage par le poète
Ensuite, il vous suffisait de rédiger trois paragraphes en vous appuyant sur les textes et en trouvant leurs points communs.
P1 : les propriétés du poète
Rapprocher textes B et C qui insistent sur le fait que le poète est à l’écart du monde, rejeté et exclu il est moqué ou il dégoûte.
Texte A égaie le monde avec sa souffrance, texte B caché de lui-même pour renouveler le langage.
P2 : caractérisation des animaux :
Là encore texte B et C à rapprocher car propriétés oxymoriques des animaux choisis : « rois de l’azur/maladroits et honteux » et « rossignol de la boue ».
Texte A : « pêcheur mélancolique » > douleur, cri sauvage
Texte D : mâche et digère
P3 : Equivalences
Textes A et D travail et souffrance pour inspiration. Texte A beaucoup plus douloureux que le texte D qui insiste davantage sur la fatigue du travail.
Textes B et C : maladresse de l’albatros et chant du crapaud dérangent la société, l’albatros est exclu et el crapaud provoque « l’horreur ».

Une phrase de conclusion : SURTOUT PAS D’OUVERTURE !!!
Le corpus proposé nous soumet donc la nécessité des poètes d’exprimer leur condition à travers le choix d’un animal qui, par ses caractéristiques révèlera le regard que porte le poète sur son propre rôle.

Correction commentaire composé.

Remarques générales :
Un commentaire n’en est pas un si vous faites deux paragraphes qui vous prennent vaguement deux pages…Bien sûr, il vaut toujours mieux privilégier la qualité que la quantité mais il y a un minimum, votre commentaire ne peut être de qualité sans un minimum de profondeur, donc de travail et donc de développement…
Je vous rappelle qu’un commentaire est obligatoirement composé de six parties minimum : trois sous-parties par axe si vous faites deux axes, deux si vous en faites trois (vous pouvez aussi faire trois sous-parties pour trois axes…)

RAPPEL de présentation :
Dans l’introduction : à la ligne pour la problématique puis pour l’annonce du plan.

Sautez deux lignes avant de commencer le développement.

Une PHRASE (et surtout pas un groupe nominal et encore moins un I/…….) pour annoncer l’objet de votre première partie, éventuellement expliquer des mots ou des concepts qui le nécessitent (ironie, satire…par exemple) puis à la ligne :
« TOUT D’ABORD… » : première sous-partie : explication puis argument puis exemple dans le texte.
« ENSUITE… » : deuxième sous-partie : explication puis argument puis exemple dans le texte.
« ENFIN …» : troisième sous-partie : explication puis argument puis exemple dans le texte.

Sautez une ligne
Transition
Sautez une ligne
DEUXIEME PARTIE.
TROISIEME PARTIE.

A la fin de votre développement, sautez deux lignes puis passez à la conclusion :
Bilan-résumé de votre démonstration (reprise des grands axes) puis, à la ligne
Ouverture.

Votre introduction doit être fournie, en fin de première, vous devez connaître quelques informations sur Musset.
- Commencez par une accroche et jamais par « ce texte ».
Par exemple, le mal du siècle caractéristique du XIX e siècle qui a donné beaucoup d’exemples d’écrivains et surtout de poètes qui se sentaient rejetés, incompris par la société dans laquelle ils vivaient.  En 1836, Musset publie un roman autobiographique Confession d’un enfant du siècle, vous pouviez aussi l’exploiter en accroche ou en ouverture.
- Musset : grand poète romantique du XIXe siècle, s’est illustré autant en poésie qu’en théâtre (On ne badine pas avec l’amour, Lorenzacio) > drames romantiques.
Très sensible, parle avec sincérité de la douleur, de la passion, de l’amour (à mettre en   rapport avec sa liaison avec Georges Sand), meurt jeune (comme beaucoup de poètes romantiques) et oublié, redécouvert ensuite.
- La problématique : la problématique se cherche une fois que vous avez fait toute l’étude linéaire bien sûr, comment trouver l’enjeu du texte avant de l’avoir étudié ?
- Une problématique doit être précise et ne doit pas en principe être interchangeable avec un autre texte. Gardez cela en tête pour vérifier si elle est correcte et surtout si elle est assez précise.
Quelle conception de poète et de la poésie Musset propose-t-il dans ce poème ?
- Annonce du plan :

I/ Une leçon argumentative
II/ La souffrance, source d’inspiration du poète
III/ La poésie : un sacrifice ?

I / Une leçon argumentative.
a) la visée didactique
- un l’apologue
- emploi du « poète » qui nomme l’objet de la comparaison
- structure du texte (dernier paragraphe qui explique)
b) une réflexion sur la place du poète en société.
- exclu, à part
- opposition homme/Dieu > immortalité du chant.

II/ La souffrance, source d’inspiration du poète.
a) du pélican mélancolique à l’expression du mal du siècle romantique
- attitude du pélican> souffrance et sacrifice
- Musset et le « mal du siècle »
- Les lieux romantiques « l’océan », la « plage déserte »
- La nature devient une échappatoire, une forme d’appel à la divinité (cf champ lexical « Dieu, funèbre, entrailles…)
b) Les caractéristiques de l’inspiration
- souffrance physique (à travers le pélican) > lexique du sang et du corps mis en valeur par des verbes et expressions qui expriment sa déchéance (« fatigué, aile pendante…)
- souffrance morale : « douleurs, sacrifice, supplice »
- la volupté dans la souffrance : l’inspiration
définition oxymorique de l’inspiration « ivre de volupté, de tendresse, d’horreur »/ image de la perte d’inspiration « vide, en vain, déserte » remplacée par le chant « berce, cri sauvage, chant, concert, déclamation » puis assimilé plus loin à un « sanglot ».

III/ La poésie : un sacrifice ?
a) l’assimilation stylistique
- « cris de joie » => « égayer »
- « festins de mort => festins humains »
- « ivre de volupté, de tendresse , d’horreur » => « espérance trompées, tristesse, oubli, malheur » > voir les parallélismes qui établissent une équivalence au niveau du style entre le pélican et le poète.
b) le symbole du pélican
- image du sacrifice paternel :protecteur (presque maternel)
- image du sacrifice christique : mort comme accès à un monde supérieur, sublimation de la souffrance pour accéder à la beauté, allusions aux « entrailles ».

Conclusion : Le pélican devient dans ce poème le symbole du sacrifice nécessaire à la création. Le poète ne doit pas s’enfermer dans sa douleur mais la transformer, la transfigurer.
Ouverture sur un poème du corpus ou sur un poème qui reprend le même type d’image, lisez par exemple « Pin des Landes » de T.Gauthier < blessure infligée à l’homme au pin pour recueillir sa sève.

Dernière remarque par rapport à vos copies : revoyez la différence entre prose et poésie à l’aide des poèmes de Baudelaire par exemple et établissez une définition. Ici, le poème de Musset n’a rien à voir avec la prose !

MADAME DUBOIS MAIL

Bonjour à tous,

Comme promis, je vous envoie une correction détaillée du commentaire du contrôle commun sur le texte de Musset.Je vous envoie ce soir ou demain celle du sujet d 'invention et de la dissertation mais même si vous n'avez pas pris le commentaire, je vous conseille de lire la correction en entier, je vous répète beaucoup de conseils valables pour les trois sujets (donnés pendant l'année) qu'il ne faut pas oublier le 20.
Merci de faire passer à ceux que je n'ai pas dans cette liste.
Par ailleurs, je dois vous donner les descriptifs des oraux, à apporter le jour de l'épreuve, je pense que le plus simple est que je vous les apporte lorsque je passerai vous faire un petit coucou vendredi soir (si cela tient toujours...)si cela n'est pas le cas, ne vous en faites pas je les déposerai à l'accueil de l'école.
J'essaie aussi de vous faire d'ici vendredi une liste des problématiques rencontrées lors des oraux blancs.

Bon courage à tous pour cette dernière ligne droite, cela vaut vraiment le coup de mettre toutes les chances de votre côté, vous avez tous ce qu'il faut pour réussir et je suis sûre que vous allez bien vous en sortir. Révisez sérieusement et efficacement, tout le reste ira bien!

A bientôt,
M.Dubois.

dimanche 15 mai 2011

"L'ENNEMI"

 Les saisons d'une vie

A. La jeuness : l'été
B. Syndrome de la page blanche : l'automne
C. L'espoir de l'inspiration : l'hiver

II. Le poète et le temps qui passe / domination du temps

A. Le temps qui conduit le poète à sa perte
B. Les désastres du temps qui passe
C. Le temps qui passe : une fatalité.

"A Une Passante" Tableaux Parisiens, Les Fleurs du Mal

"A une passante"

Thématique des tableaux parisiens.
Décor de la ville laisse place à une femme, fugace, mais qui laisse un souvenir à Baudelaire de manière durable.
Représente la beauté mystérieuse ==> idéal du beau de Baudelaire.
But de ce poème : fixer cette impression. Le poème devient alors garant du souvenir.

I Une rencontre dans un contexte parisienA) Le décor
Description et personnification de la rue.
B) La rencontre
Choc et brutalité.
2 univers opposés.

Termes violents montre la violence de l’esprit du poète. Tension de la dualité : Amour / Violence, Spleen / Idéal

II L’image de la femmeA) La beauté de la passante
Description : Silhouette, Tenue, Corps.
Œuvre d’art
B) Une femme mystérieuse et duelle
Pas d’identité
Marques de l’incertitude
Le danger sous l’apparence du calme (Voir les jeux d’opposition sur la femme)
Elle le sort de sa léthargie, du spleen. Mais échec.

III Un échec amoureuxA) Mouvement et immobilité
Voué à l’échec : Titre
Absence de communication
Fuite.
Poète immobile (termes péjoratifs)
B) Le poète à fatalité
L’introspection pour constat d’échec
Poète maudit.
Le tragique, le pessimisme.
Dans ce sonnet, Baudelaire exprime des sentiments violents dans un contexte bruyant et agressif qui devient alors le cadre d’une rencontre amoureuse, source de frustration car voué à l’échec avant même d’être entamée.
Baudelaire confronte l’image e la femme séductrice avec celle de la femme destructrice. Il met en avant son propre échec. L’écriture de ce poème est une occasion de peindre l’allégorie de la condition humaine, fidèle à sa réputation de « poète maudit ».



>>Dans " A une passante", J'ai la signification de la "jambe de statue".
Faut voir la jambe de Fanfarlo. baudelaire à écrit "La fanfarlo" dans Essais et nouvelles et il décrit une jambe parfaite.
Jvous ai trouvé le passage :

" Il la trouva un soir dans sa loge. Deux vastes flambeaux et un large feu faisaient trembler leurs lumières sur les costumes bariolés qui traînaient dans ce boudoir.
La reine du lieu, au moment de quitter le théâtre, reprenait une toilette de simple mortelle, et, accroupie sur une chaise, chaussait sans pudeur sa jambe adorable ; ses mains, grassement effilées, faisaient se jouer à travers les oeillets le lacet du brodequin comme une navette agile, sans songer au jupon qu'il fallait rabattre. Cette jambe était déjà, pour Samuel, l'objet d'un éternel désir. Longue, fine, forte, grasse et nerveuse à la fois, elle avait toute la correction du beau et tout l'attrait libertin du joli. Tranchée perpendiculairement à l'endroit le plus large, cette jambe eût donné une espèce de triangle dont le sommet eût été situé sur le tibia, et dont la ligne arrondie du mollet eût fourni la base convexe. Une vraie jambe d'homme est trop dure, les jambes de femme crayonnées par Devéria sont trop molles pour en donner une idée.
Dans cette agréable attitude, sa tête, inclinée vers son pied, étalait un cou de proconsul, large et fort, et laissait deviner l'ornière des omoplates, revêtues d'une chair brune et abondante. Les cheveux lourds et serrés retombaient en avant des deux côtés, lui chatouillaient le sein, et lui bouchaient les yeux, de sorte qu'à chaque instant il fallait les déranger et les rejeter en arrière. Une impatience mutine et charmante, comme d'un enfant gâté qui trouve que cela ne va pas assez vite, remuait toute la créature et ses vêtements, et découvrait à chaque instant de nouveaux points de vue, de nouveaux effets de lignes et de couleur."

"Au Lecteur" Les Fleurs du Mal, Baudelaire; 1857 ou 1861

"Au lecteur"

Poème liminaire du recueil. Recueil qui montre la modernité de Baudelaire : trouver le beau dans le laid.

I Une vision pessimiste de l'Homme
Après les parnassiens, baudelaire donne un autre rôle à la poésie : chanter le spleen qui marque l'homme d'humeurs noires. La poésie naît de ce mal. Elle crée une rupture avec le passé.
Pascal a dit : "le coeur de l'homme est creux et plein d'ordures". ici, le but de baudelaire est de peindre l'homme faible.
A) Une peinture de la faiblesse humaine

Liste de défauts. (V1)
Homme vit dans l'illusion (V8)
Manque de volonté : l'homme se complait dans le Mal
La débauche.


A l'opposé des poètes romantique où Dieu est au centre, Baudelaire place Satan au centre.

B) L'esthétique satanique

Champs lexical de la religion.
Images, avatars du Mal.

C) La place du Spleen

Monstres, animaux ==> Menace
V32 : superlatif : effet de crescendo
L'ennui, sous forme allégorique.

Annonce le ton du recueil
Fonctions de la préface : - informer sur le genre
- Donner le ton
- protocole de lecture (Comment et pourquoi lire.)

II Un poème en forme de préface
A) Un pacte avec le lecteur

Pronoms utilisés. D'abord le poète et les autres, puis le poète et le lecteur (Complicité)
Poésie : exercice de lucidité (Rimbaut : "Il faut se faire voyant")
Provocation : Baudelaire force le lecteur à être un personnage actif de son reccueil.
B) La violence poétique : la modernité de Baudelaire

Images crus.
Voc. courant / soutenu
Oxymores : déchirement et réconciliation ( = spleen et idéal)
C) Le déploiement de l'image

Allégories
Strophe 3 : Métaphore filée
Présentatif : rôle de révélation
Conclusion : ce premier poème ouvre le reccueil et donne le ton à la suite.
Ouvrir sur : Spleen et idéal, poète maudit
Ou : Modernité. Texte complémentaire de J. Cocteau

LETTRE 141

 Lettre de Rupture
A) Une situation d'énonciation complexe
B) Un exemple particulièrement cruel de la philosophie libertine

II Une argumentation qui vise à culpabiliser
A) Le rappel de la faute
...B) Une démonstration

III fonction de la Lettre : une importance cruciale
A) une fonction dramatique
B) une fonction morale

LE DENOUEMENT

Cet extrait constitue le dénouement, le noeud d'une piece censé se defaire, il se situe juste apres le passage du jeune garcons qui, comme dans l'acte 1) Annonce qu'il ne viendra pas
On se demande omment va se derouler la derniere conversation de V&E, ce qu'ils vont décider de faire.

Cette fin de Piece constitue-t-elle un véritable dénouement?

I) Un dénouement apparent

A) Un Changement d'atmosphere

didascalies, changement de lumieres montrent qu'on a progressé dans le temps> fin journée, reference au théâtre classique, annonce la fin d'un pocessus. 
Estragon se reveille et arrive a oter ses chaussures, sans difficulté (accumulation action)symbole de la fin d'une intrigue
Fin acte 1) E etait hésitant, il est maintenatn entreprenant "je m'en vais"

B)  La volonté de départ

Des ouverture de la scene : "s'en aller" olonté non contrarié par la reponse de V." Moi aussi" on peut penser a un jeu avec Spect = tout le monde veut partir.
Champ lexical deplacement , leit motiv depart rythme scene
E etonnement determine et energetique, proposition echapatoire, ton categorique JE mais depart impossible

C) La mort ou la séparation comme seule solution?
Association ID de mort avec arbre, proposition, tentative, echec, nex solution, echec, Processus finalement repousse au lendemain comme l'attente de Godot qui serait echapatoire.
Proposition Separation, V change de sujet

Toutes les solutions proposees par E n'aboutissen ta aucune realisation qui ferait durer la piece ou la concluerait. Du coup, le denouement apparait comme une repetition malgré variations significatives//a la fin de l'Acte I.



II) Un anti-dénouement, une fin qui recommence un nouveau cycle

 A) un continuel recommencement


Toujours tout seuls. Même cadre spatio temporel qu'au début de la pièce, même accessoires.
Absence de Godot.
Mêmes thèmes : Silence, suicide, attente.(à travers toute la pièce)


B) Un phénomène de répétition


Mêmes gestes avec les chaussures (// page 68 et page 121)
Volonté de partir, voir fin acte I et acte II où les deux personnages parlent de partir


C) Variation subtiles mais significatives
lumiere , 
acceleration du processus
persos inverse
On sent que le tragique s'intensifie malgré le processus clownesque

III) Entre tragique et comique
A)Elements clonesque

repetition de l'attente devient comique de repetition, 
eternel dialogue de sourd, figure de sonorité, paronomases, 
malentendus : enleve / releve
didascalies (enleve son pantalon) 
-raisonnement illogique sur le suicide


B) Le tragique
Omnipresence de la modalité negative : série d'échecs
persos prisonniers, impuissants & dépendants de ce fameux Godot, englués dans ce lieu (homme dans la vie en general??) attendent la fin de leur vie
Finalement seul l'arbre vie : Nature plus forte que homme, dépendente de rien , d'aucune convention, d'aucune personne?Fatalité
Faillite du langage, necessité de rompre silence

C) Espoir & Pathetique

espoir echapper a attente par suicide ou sauvé par force superieure Godot avec hypotheses+ futurs positifs
Espoir dans la relation des persos qui sont solidaires, se completent et soucis de l'autre (revele incapacité a etre seul


Cette scene veritable denouement? Oui mais aussi un renoncement continuel, face a cela on hesite entre comique et tragique
Insuit une reflexion sur le perso de Godot et son but

Scene D'exposition

En quoi cette scene d'exposition prend à contre pied le théâtre traditionnel?

I) Une scene d'exposition étrange > Differe du theatre classique
qui reprend les regles du théâtre traditionnel en les détournant
A)place l'action dans un cadre spatio-temporel imprécis
B)Presente des personnages inconnus
C)Semble ne pas contenir d'intrigue

II) Mais contient bien une intrigue basée sur le theme de l'attente et de l'ennui > intrigue originale (cf Crise du personnage dans le theatre moderne, attente crée la dramaturgie, Anne Ubersfeld)
A) meublée de silence, parole = divertissement Pascalien
B) L'attente d'un personnage mysterieux, Godot (lien titre oeuvre)
C) Des actions répétées et des dialogues qui n'avancent pas : l'imcompréhension
ces themes au fond tragiques sont joués sous forme burlesque :

III)  Spectateur Entre rire et larme des le debut de la piece "les pensées de Pascal jouées par les Fratellini, Anhouil) > Reaction des spectateurs inédites
A)Le Burlesque : personnages clowns
B)Le tragique
partagé, rire Jaune
C)Un théâtre caracteristique d'un nouveau genre, L'absurde : montrer absurdité de la condition humaine, l'irrationnel qui était voilé par des conventions mais mis a jour durant les guerres.

La pièce fit scandale à l'époque. Les premières semaines de représentations, la moitié de la salle sortait avant la fin de l'acte I. D'autres spectateurs agacés restaient pour contrarier le jeu des acteurs en huant, et en faisant du bruit. Godot déclenchait chaque soir des batailles rangées entre les défenseurs de la pièce et les mécontents. La situation a dégénéré un soir en une bagarre et le rideau s'est baissé au début de l'acte II. C'est aussi ce qui l'a rendu célèbre : les gens se déplaçaient pour vivre le scandale, plus que pour découvrir un jeune auteur.

MONOLOGUE DE POZZO

En quoi ce texte releve il de la tragi-comédie?

I - Parodie du jeu de l'acteur incarné par Pozzo
A) Trois publics
.Auquel P s'adresse par imperatif pour capter attention.
.Le public : Vlad&Estr + double énonciation = le spectateur aussi concerné ou bien le lecteur (didascalies tic au tac // temps) ,
.Po focalise l'attention sur lui mm mais tourne au ridicule

B) Un comedien qui en fait trop
.Autoritaire, Lucky est sa marionnette "tire corde"
.Gestes exagérés montrés par didascalies = ridicul
.A la recherche de congratulation (questions mais E+V se mokent de l'acteur en imitant l'anglais, ils se moquent de l'utilisation du langage
.stychomities, jeu avec spectateur ou V& E imaginent reaction & se moquent du snobisme & de l'egocentrisme de Pozzo

C) Rappel de l'attente par un discours sans sens qui n'aboutit a rien
QUE METTEZ VOUS DANS CETTE SOUS PARTIE QUE L'ON NE REPETE PAS DANS LE GRAND II??

= texte comique avant tout & ironique mais fond tjs tragique

II - L'echec du language

A) Echec de la tentative poetique

Echec de la parole, aporie du lyrisme qui va crescendo puis retombe (didasc + ton)
Des onomathopés et mot argots stoppent toute tentative poetique

Reflexion censée attirer attention decredibiliser par l'acteur lui mm

B) Echec de la communication

Les persos parlent pour parler et ne s'écoutent plus
"du tic au tac CATULLE""Ah oui la nuit" aucun rapport
theme de l'imcomprehension recurrent, les persos ne comprennent rien, l'absurdité de la condition humaine passe par le langage , premiere "convention" mise en experience, on voit qu'il est vain et illogique, irrationnel. Le public s'ennuie

C) La solitude comme attente est seule compagnie
Incomprehension montre la solidtude de chacun
Rappel du theme de la piece, en attendant Godot, les persos parlent pour meubler un vide et attendre ce personnage.
retour au silence: la parole meuble le silence (divertissement pascalien)

En Attendant Godot, 1952 (publié, Samuel Beckett) 1953 (Mise en Scène Roger Blin, Théâtre de Babylone) LE MONOLOGUE DE LUCKY

I) Les Rouages du Langage à Découvert
En supprimant tout repère, Beckett met en evidence l'irrationnel

A)C'est une tentative de reflexion : La parodie du discours scientifique

(expressions "étant donné" "a la suite des recherches" ; 
Mise en place d'un schema hypothese, demo, conclu avec 3 hypotheses : Celle d'un dieu personnel, celle de l'amaigrissement de l'homme malgre 'essor de la science ; celle de la similitude de l'air a la campagne, a la mer, a la montagne) mais cette "rigueur" de reflexion n'est qu'apparente et ne mene a rien sinon a parodier le serieux de discours scientifique. 
Beckett montre que les autorités de la science n'ont pas de fondement & force une admiration naive (couple de savants)
Cette prise de parole se revele etre un échec douloureux pour le personnage


B)Une prise de parole douloureuse

Parle comme un disque endommagé (repetition mots et syllabes) 
il est guetté par la desintegration physique et morale, dis choses sans lien logique et vides de sens 
Cette tentative est en realité un jeu avec les mots 
C)Le mot comme chose

Le mot est vu comme materiel, un langage mécanique (enumeration departement, precisions inutiles = etalement de savoir "golf tant 9 que 18 trous) Ce n'est alors plus le mot mais le son qui compte "bref/Bresse"+ rimes & jeux de sonorité.

II) Une reflexion cruelle sur le langage
Monologue qui invite à réfléchir sur la manière dont le langage se forme : arbitraire et plaisir des mots et des sons ou rapport concret entre la chose et le mot qui la désigne ?


Beckett rentre dans le débat initié par Platon ou Cratyle et Socrate s'opposent sur les origines des mots.
Pour Cratyle : Mots = naturel, initié par Dieu, désigne chose, justesse naturelle des sons qui échappe aux hommes. images qui renvoient a la réalité. Prétend que l'on peut connaitre les choses a partir des noms 
Pour Socrate : Mots= faits de conventions humaines , les noms n'ont en réalité aucun sens et sont fondés sur le simple plaisir des sons 



la A)La science ne peut expliquer cette impuissance du langage. 
La La science est faible , a ses limites et ne peut donc expliquer cette incapacité a communiquer tout comme elle ne peut expliquer. 
L’homme perd de l’épaisseur « amaigrissement » malgré la multitude de divertissements qui lui sont possibles. Du coup, rupture avec le sacré, l’homme est rivé sur son corps&donc sur la science sans penser qu’il n’est pas que cela. (voir la liste des divertissements proposés)
« Science sans conscience n’est que ruine dans l’âme », Rabelais : deuxième observation, Lucky terrorisé par cette science soit disant toute puissante, les corps amaigris ne sont pas sans rappeler au lecteur de l’époque les camps de concentration (Beckett témoin du nazisme, a partcipé a la resistance) dans lesquels l’homme est devenu chose et objet d’expérimentation.
Paradoxalement la toute puissance de la science a ses limites car elle n’arrive pas, comme le langage, à tout expliquer. « On ne sait pourquoi mais on a le temps »
Critique de la science comme accusation : a séparé l’homme de Dieu : voir l’image presque caricaturale du Dieu à « barbe blanche ». La science a voulu prouver son inexistence, l’homme qui n'a plus de reperes doit se rattacher a sa propre vision des choses & est déboussolé.
   B) un rapport à Dieu indicible.
Description étonnante du Dieu caractérisé par son « athambie », son « aphasie » et son « apathie ». La répétition de l’adjectif « divine » insiste sur la nécessité de le préciser puisque ces caractéristiques n’ont justement rien de divin.
« apathie » suggère l’incapacité à éprouver un sentiment, une émotion ou un désir et l’aphasie son incapacité à communiquer. Une image finalement assez lointaine de l’image du Dieu omnipotent que l’on a l’habitude de voir. Mais au niveau de l’expérience humaine, finalement l’image est assez vraie : la communication est difficile et ne fonctionne que dans un sens (est-ce réellement une communication ?) et comment savoir que Dieu éprouverait des sentiments ? Notre expérience avec Dieu est celle que raconte Lucky, frustré et seul, incapable de communiquer avec les autres. Seule la foi fait la différence. Rappeler le pari de Pascal et chercher la notion de Dieu chez Pascal (« dieu caché », un peu comme dans cet extrait).
Le langage est impuissant à exprimer clairement ce que l’homme ne connaît pas. Il semble donc être pour B. Un ensemble de conventions humaines , comme la science, qui empechent l'homme d'être dans le vrai (Nb. Theatre Absurde : champ experience pour faire ressortir l'irrationnel & toutes les conventions qui empechent homme d'etre dans sa vrai nature parodiées)
C)     Le rire comme seule réponse.
On se doute bien alors de la dimension clairement tragique de l’extrait : homme irrémédiablement seul, absurdité de la condition humaine, tentatives pour lui donner un sens inopérantes. On serait alors tentés d’avoir une réaction de dégoût, d’abattement face à de telles conclusions. Or, la première réaction à l’écoute de Lucky, est le rire (jaune peut être...)
Rechercher les causes du comique :
Ø  Parodie, prise au sérieux, jeu de Lucky, débit, folie apparente (pourquoi ?) voyeles scatophiliques, didascalies...
exRire comme méta-langage ?  Efficacité contre la solitude, efficacité contre l’incompréhension > autre forme de communication ?
Conclusion : Apparemment insensé, le monologue de Lucky enferme, comme toujours chez Beckett, plusieurs clés d’interprétation. Condition de l’homme, impuissance du langage, incapacité à communiquer ou dire vraiment ce que l’on veut dire, solitude et attente, tels sont les éléments tragiques abordés dans ce monologue sous les traits de la farce, peut être parce qu’il ne nous est possible que de rire, renvoyés à un tel miroir de notre condition.


Une autre explication (plus ou moins la meme mais formulée differement pour le II)


Apres avoir mis les failles du langage en evidence il impose donc une
II reflexion cruelle sur le langage en s'interrogeant sur ses origines comme Platon a pu le fr dans Cratyle

A) Langage dont la science n'arrive pas a expliker l'impuissance : parodie institution scientifik: Accacacademie, antropopopometrie, deformation de noms propres pour designer couple de scientifik + expression on ne sait mais on verra
+ 2eme hypothese amaigrissement de l'homme malgré sport 
rappel camp de concentration, degenerescence cond humN qui st point de depart de la reflexion de Beckett sur le langage qui est le seul recour de l'homme , necessiT de le reformer??? Question ouverte

B) qui a ses limites : il ne peut exprimer certaines questions comme la presence ou non d'un dieu (finalement reduit a dieu a barble blanche) decrit komm aphasik etc : dialogue ke dans un sens mais ki finalmt pourrai refleT cette condit° humN, dans une attenT de qqch ki pourrait sauver ms aveK ki dialogue ke ds un sens, langage est impuissant a exprimer ce kil ne connait pas reflete par Lucky)



C)face a cette tragedie, B a choisi de fr reagir spectateur par rire.
Fond tragique, forme comik, burlesque, spect ne sait tres bien ou doit se situer, (jeu de mots, persos burlesque dans didascalies, cris comme un animal a la fin... comme un theatre de clown.)
Rire comme seule reponse a ce mal etre de cond humN & incommunicabilité?


CONCLUSION : En quoi ce monologue en apparence incomprehensible refleT limite langage et necessiT reformer?
B met en evidences rouages du langages et ouvre a de nombreuses questions sur son inneficacité ds la science, la religion. Mal aise pour le spect ki ne sait si il doit en rire ou en pleurer. 
Puis ouverture

samedi 14 mai 2011

Lettre 33

II- une apparente critique de l'illusion romanesque


A- l'utilisation des discours d'autrui
- ref aux enfants : «je vous aime / je me rend»
- discours a travers mme de tourvel : «elle vous bat dans sa lettre»
- merteuil compare valmont a un ecolier : «relisez votre lettre : il y regne un ordre qui vous decele a chaque phrase» + repetition du verbe arranger => montre que ce n'est pas sincere

B- la duplicite de l'ecriture
- merteuil vise a faire ceder son interlocuteur, elle perd son confident qui tombe amoureux de la presidente (ce qui n'est plus conforme aux principes libertins)
- elle monopolise la parole => elle veut etre presente dans l'esprit de valmont.

C- une justification indirecte du pari du romancier
-parallelisme roman/ lettre : «vous vous etes laisse aller a ecrire» + «c'est le defaut des romans...» => opposition entre lettre et parole
- veritable clin d'oeil de l'auteur : laclos anticipe la fin du roman en disant que merteuil va se faire avoir

Conclusion : dans sa lettre merteuil defend les principes du libertinage puisqu'elle est elle-meme libertine et stratege.
Critique illusion romanesque, reprend les discours => justification du genre epistolaire selon laclos.
Ouverture : forme et signification de Rousset.



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SEQUENCE 2) LE THEATRE



Le Théâtre, Textes et représentations
Etude suivie de En Attendant Godot, 1952, Samuel Beckett
Mouvement théâtral : Le Théâtre de l'Absurde (au lendemain de la guerre, faire ressortir l'irrationnel de l'homme sur la scène, comme une experience)

*L'absurde est une notion philosophique issue de l'existentialisme, illustree dans les année 1940 dans des oeuvres telles que sartre avec la nausee en 1938 ou l'etranger d'albert camus en 1942 qui expriment l'absurdite de la condution humaine. Les themes abordés sont la solitude de l'homme, le silence du monde, l'attente, et l'insignifiance ou proliferation du language. Les principaux dramaturges de l'absurde sont eugene ionesco et samuel beckett. 

documents complémentaires:

. exposés

.Anne Ubersfeld, "Le texte et la Scene",  le theatre est un texte a trou, mettre en scene c'est prendre parti

.R. Abichared, La Crise du personnage dans le theatre moderne

extrait du mail premiers oraux
-: En très gros la crise du personnage du theatre moderne c'est le personnage qui se contente d'etre la. Le personnage de theatre se définissait par ses actes. Sil ne se passe plus rien, si le personnage ne fait rien, n'a rien a faire comment peut il se définir?! donc ils se contentent d'être la et ici ils attendent. et être attente crée cet espace temps dramatique
-Oui c'est ça je pense, on peut aussi dire que c'est une rupture par rapport au personnage de theatre dans la comedie classique car apres les horreurs de la guerre, les auteurs de Beckett cherchent la maniere de montrer que l'homme est en degenerecense. Degenerecence qui se reflete a travers les personnages en termes physiques mais aussi et surtout a travers la mise en experience de l'homme : comment reagit il dans un cadre qui semble vide, ou il n'a rien, ou lil n'a rien a faire et se contente d'attendre un personnage qui represente un espoir mais qui ne vient finalement pas. Parmis les reactions des persos on observe qu'ils utilisent le langage pour pallier l'ennuie, un langage absurde (reflet de leur condition, reflet de l'incommunicabilité et de l"echec du langage) mais qui vise au moins a les occuper. Ouvertures de nombreuses questions de la part de Beckett sur la condition humN ms aussi de la necessiT de renouveau de langage (si condition humN est refleT par le langage, faut il le renouveler pour sortir l'Homme de sa degenereccence apparente??)

. En Attendant Godot, descrriptif de la piece de theatre

. Petite Histoire du Théâtre

. Les didascalies et leur support sur la dramaturgie, visions d'acteurs et de metteurs en Scene , Etienne Bierry 'Moine soldat',  Joël Jouanneau 'libérons nous'...

. Rhinoceros de Ionesco
rhinoceros de Ionesco (1959):
Dans la pièce, une épidémie imaginaire de « rhinocérite » effraie tous les habitants d'une ville et les transforme bientôt tous en rhinocéros. 
En gros au début, il n'y a que quelques contaminés, minoritaires qui choquent et effrayent les habitants. Mais au fur et a mesure, de plus en plus de personnes se transforment en rhinoceros, même jean, qui était au départ le plus choqué de la presence de rhinoceros dans la ville. Seul son ami, Bérenger décide de resister et il fini par être le dernier humain de la ville. 
Cette pièce est généralement interprétée comme une métaphore de la montée des totalitarismes à l'aube de la Seconde Guerre mondiale et aborde les thèmes de la conformité et de la résistance.
J'ajouterai que le thême du déreglement du langage revient souvent dans la pièce; ça peut aider comme ouverture pour "en attendant godot"; le totalitarisme dans la pièce peut aussi servir d'ouverture pour le texte d'Orwell

.Extrait de la scene d'exposition de Fin de Partie

. Les Pensées de Pascal jouées par les Fratellini
es pensées de pascal (scientifique, théologien, philosope) font l'apologie de la religion chrétienne. sa théorie c'était qu'on a rien à perdre en ayant la foi même si dieu existe ou pas. il pense aussi que le seul divertissmeent de l'homme c'est la communication donc d'où le tragique de EAG. "les pensées de pascal jouées par les fratellini" c'est la réaction de jean anouil quand il a vu la pièce pour la premièere fois en 1953. Anouilh qualifie pascal d penseur de la condition humaine (le temps qui passe, l'nnui, la souffrance ...) paradoxe = réflexion sérieuse mise en scène par des clowns (les fratellini)

J'Accuse, Emile Zola, 1898

En quoi J'Accuse est t'il un modèle de littérature engagée?
J'accuse écrit à Felix Faure, pour défendre Dreyfus

I) c'est un acte d'accusation
a) dont la force vient de la structure
anaphore "j'accuse", martellement = deterinantion, multiplicité et brieveté des paragraphes...
b) qui dénonce des cibles
individus nommés précisemnt, experts , ministere de la guerre, justice (le plus grave car censé etre legitime)

II) qui devient un plaidoyer pour defendre des valeurs fondamentales des droits de l'homme
a) visible a travers le refus et l'opposition
recherche verité par le refus du mensonge , recherche le respect au droit, egalité et justice par l'opposition a la justice nuisible "sciemment coupable"
b) expression directe de valeurs
"verité et justice", respect etre humain, metaphore lumire = droit au bonheur, valeurs de 1789

c'est au nom de ces valeurs que Zola s'engage

III) Un écrivain engagé
a) Persuadé pour persuader
anaphore et ton categorique , implication personnelle "je" ; présent, formules de volontéfont la force de la persuasion

b) Passion & lyrisme
Je est risqué et passioné (ex auteurs romantiques), universel et subjectif , hyperboles "cri de mon ame" ,

>Utilisation de la presse pour un engagement violent au noms de valeurs permettent de faire de ce texte un texte percutant, influent & engagé
*On peut aussi ouvrir sur les écrivains engagés. Y'a par exemple l'affaire Calas où Voltaire s'était battu pour la réhabilitation des Calas
*On peut ouvrir sur le rôle de la presse

"De l'Horrible Danger de la Lecture" 1765, Voltaire

En quoi ce pamphlet est-il révélateur de l'esprit des Lumieres?
> écrit a la suite de l'édit turc de 1757 contre l'imprimerie, 30 ans apres son importation en Turquie par Said Effendi, ambassadeur en France)

I) Une page facétieuse (burlesque) dans laquelle V. utilise la parodie
a) Un contexte fantaisiste
(mode orientalisme, termes, exagerations mais references réelles : frankrom&said effendi)
b)La parodie de deux institutions
texte de loi  = la justice (structure, "nous" juridique, "sous peine de)
texte biblique = religion (epitre St Paul Colossien "Paul apotre de JC appellé par la volonté de Dieu")
Revelateur du melange des deux institutions.

>Voltaire est contraint de détourner pour exprimer sa réelle visée

II) Sous la parodie & la derision se cache un pamphlet virulent
a)Premiere victime de Voltaire, la justice et le pouvoir arbitraire
menee par doctrine religieuse et fanatique "LA saine doctrin"
avec opposition a "amour du bien public" =valeur, ironie de voltaire
Frankrom (france menee par la religion) 
justice arbitraire, Mouphti est erige en dieu, droit canonique d'un regime autoritaire
b) La denonciation de l'obscurantisme
"ignorance gardienne etat police" ironie, reference aux "miserables philosophes" en effet pour V le livre permet de faire evoluer société.
comparaison France avec Turquie autrefois jugée "inferieure" 
c) l'Eglise, institution la plus ridiculisée
"sottise & benediction" l'Eglise et ses responsables vaniteux "damnation eterrnelle"se prennent pour dieu
disproportion de l'acte et de la pene + corruption "commerce du pelerinage"

Voltaire était en effet un déiste "la religion ne doit pas pâtir des sottises des prêtres", il fait l'apologie des lumieres


III) L'apologie des lumières
A)progres materiels du siecle
invention imprimerie, santé, mecanique agricole = apologie de l'encyclopedie permise grace a progres intellectuels
B) Progres intellectuel
histoire qui rend justice (ref bible & moines copistes qui propagandaient) 
connaissance comme source d'emancipation "eclairer raison" , metaphores dans le texte
C)Progres spirituels & moraux
elevation ame/amour permise par la lecture (livre ressort moral ex contes philo), livre permet lib de penser & exprimer, portrait du philosophe dont le but est de "rendre meilleur"

> Derriere un textes aux allures comiques c'est une attaque vigoureuse & un manuel philosophique.